Entre l’apparence et le tumulte
- augustindyane
- 23 avr.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 mai
Je vais bien du moins, c’est ce que je montre.
Mon sourire est franc, mes gestes sont fluides, ma voix ne tremble pas.
Mais derrière cette apparence paisible, une tempête s’agite, silencieuse.
Il y a, en moi, une surcharge douce mais constante,
Un trop-plein d’idées, d’attentes, de devoirs et de fatigue.
Je lis, j’étudie, je m’applique,
Mais mes pensées s’effilochent, et mes forces s’amenuisent.
Ma passion pour l’écriture, elle, veille.
Elle est la lumière qui vacille mais ne s’éteint pas.
C’est par elle que je respire, que je survis.
Elle est mon refuge, mon exutoire, mon cri dans le silence.
Et pourtant, je ris. Je plaisante. Je suis « présente ».
Mais ce rire est parfois une couverture,
Un habit cousu de politesse, de résilience, d’habitude.
Car la douleur mentale ne se voit pas ; elle se devine.
Je suis là, physiquement,
Mais intérieurement, je lutte avec ce que l’on ne voit pas.
Je suis en apparence solide,
Mais chaque pensée pèse, chaque tâche devient une montagne.
Alors non, je ne vais pas « mal », pas comme on l’entend.
Je vais autrement. Je vais en désordre, en fragments.
Et peut-être qu’en disant cela,
Je commence à aller vers un mieux.





Les mots pulvérisent la tendresse de nos actes, ce qui nous rend indélébiles dans ce monde, une voix, un cœur d’or qui me hante et me sauve à la fois... ❤️